Passifs : les aliments qu’on vous conseille pour ĂȘtre toujours au top !
Quand on passe aux choses sĂ©rieuses, il y a dâun cĂŽtĂ© ce que nos dĂ©sirs projettent et de lâautre ce que nos intestins comptent faire. Si les deux tombent dâaccord, alors tout baigne, mais sâils nâont pas la mĂȘme envie alors ça risque de se compliquer⊠MĂȘme si la digestion est loin dâĂȘtre un long fleuve tranquille, de petits gestes simples peuvent nous aider Ă rendre la situation plus fluide. Quoi manger pour se laisser aller en toute tranquillitĂ© ? Nos conseils !
Cap sur les fibres !
En moyenne, par rapport aux recommandations nutritionnelles, nous consommons deux à trois fois moins de fibres que nécessaire. Or, en plus d’aider à réguler l’appétit, les fibres aident à augmenter le volume des selles grâce à leur capacité à se gonfler en eau. Le transit est alors amélioré. On augmente donc son apport en fibres en prenant, par exemple, du pain complet plutôt que du pain blanc.
On diversifie son alimentation.
On se rue sur le végétal car on y retrouve deux types de fibres : des fibres solubles et insolubles. Alors que les fibres solubles aident à maintenir les taux de sucre et de cholestérol, ce sont les fibres insolubles qui tendent à augmenter le volume fécal afin de réguler notre transit pour être opé’ au pieu ! A privilégier donc : pommes, bananes, amandes, arachides et légumineuse en général.
… tout en évitant la fermentation !
Pour être une Formule 1 sous la couette et éviter de caler au démarrage, on met de côté tous les aliments dits fermentescibles. Concrètement, on bannit les légumes riches en soufre (les choux, le céleri-rave…) ainsi que les fromages « bien faits » coulants à souhait ! Quant aux crudités, on peut en consommer à tous les repas mais on privilégiera les légumes cuits aux légumes crus qui sont plus lourds à digérer.
Des astuces ?
Plusieurs astuces permettent d’éviter ballonnements ou autres soucis gastriques comme par exemple le fait d’être plus régulier dans ses collations. L’idéal est de se définir des heures de déjeuner fixes et d’y consacrer au moins une vingtaine de minutes, ceci afin de permettre à l’estomac d’être dans les meilleures conditions possibles. Aussi, prévoyez un laps de temps de deux heures entre la fin d’un repas et un ébat fougueux, afin de ne pas perturber la digestion.
Des choses à éviter ?
Manger trop gras ou trop épicé demandera à notre organisme un surplus de travail notamment du côté de notre vésicule biliaire. Ce phénomène n’améliorera pas les ballonnements. Il en va de même pour les régimes dits cétogènes. L’alternance tantôt légumes, tantôt pâtes… etc. n’est pas physiologique. Cela force notre corps à produire soit plus de bile, soit plus d’acides, soit plus d’enzymes ce qui fait l’effet du Kamasutra dans nos intestins, qui préfèrent de loin la routine alimentaire.
Open bar sur l’eau !
Côté hydratation, l’idéal est de boire régulièrement par petites quantités et entre les repas. A choisir, on laisse de côté boissons chimiques ou trop sucrées et on privilégie les eaux riches en bicarbonate qui améliorent la digestion. Petite astuce : on évite de boire trop froid car les chocs thermiques, à l’image des avions dans les airs, favorisent la survenue de turbulences !
Des probiotiques en renfort.
Qui n’en n’a jamais entendu parler ? Ces micro-organismes vivants ont le vent en poupe et ont de réels impacts positifs sur notre transit. Alors que nos intestins sont naturellement pourvu d’environ 1 kilo de bactéries, les probiotiques renforcent cette flore déjà présente et indispensable à la digestion. Pris à bon escient, ils peuvent être un précieux allié pour dompter nos organes internes ! Attention, chaque probiotique a une action qui lui est propre : certains sont efficaces contre la constipation, d’autres la diarrhée, etc. Alors avant de jouer à l’apprenti sorcier, demandez l’avis à votre pharmacien pour éviter de mauvaises surprises.
Dernier conseil : on mâche !
Ultra simple et efficace, on a pourtant tendance à la négliger : la mastication ! Pourtant bien mâcher est le début d’une bonne digestion grâce notamment à la salive. Ainsi, mâcher mieux et prendre le temps de le faire permettra une transformation plus rapide des aliments avec des intestins moins grincheux en fin de parcours.
Un PureForMen maison? Voilà le #Tuto!
Pour pallier à une alimentation borderline, on peut l’enrichir par des compléments riches en fibres. Il en existe des prêt-à-l’emploi, comme les pilules PureForMen. Mais on peut aussi s’en cuisiner maison en se procurant, par exemple, de la poudre de psyllium, plantes faisant partie de la famille du plantain. L’efficacité de ce lavement naturel se fera ressentir à raison d’une cuillère à café par jour de poudre, que l’on dilue dans un verre grand verre d’eau ou une compote. Attention à ne pas prendre de manière concomitante un médicament car son effet sera diminué. Si vous prenez la PrEP ou tout autre traitement, laissez toujours au moins un délais de deux heures entre la prise du psyllium et le médoc.