On a regardé la saison 3 de « The Crown » et…
Il est des séries qu’on attend avec impatience. A l’instar de celle de “Game of Thrones” ou de “Strangers Things”, la nouvelle saison de “The Crown” a créé l’événement une fois de plus ce 17 novembre. Jock.life a adoré. Voici cinq raisons de foncer sur Netflix…
On attendait cette saison plus particulièrement, parce que presque l’intégralité du casting a changé. On voulait voir si cette transformation tenait la route. L’époque que couvre cette saison est celle des années 1960. Même si Claire Foy, l’interprète de la jeune reine Elizabeth 2 dans les saisons 1 et 2, était éblouissante de vérité, elle ne pouvait jouer cette période avec autant de vraisemblance que lors des saisons précédentes. La reine a changé en 10 ans, le pays a changé aussi, les personnages sont les mêmes certes, mais une nouvelle distribution était nécessaire. Le pari est gagné dès le premier épisode : on oublie Claire Foy presque tout de suite, Olivia Coleman prend le relais avec brio. On savait depuis son Oscar pour son rôle dans La Favorite qu’elle était une grande actrice ; sa performance dans The Crown le confirme.
Une vraie intrigue historique
L’enjeu principal de cette saison est de parler d’une période méconnue de l’histoire de la Grande-Bretagne, à savoir les années 1960. Les scénaristes ont réussi à la rendre haletante, excitante. À coup d’épisodes qui tournent autour d’un point précis de cette histoire. L’exemple le plus parlant est l’épisode sur la catastrophe d’Aberfan au sud du Pays de Galles où un terril de charbon s’est effondré sur une école. Cette catastrophe est méconnue en France et pourtant, après l’épisode, on comprend mieux la situation du pays et on se rend compte à quel point, l’économie du Royaume Uni était loin d’être florissante à cette époque… Leçon d’histoire à suspens.
Des décors et des costumes royaux
Parler aujourd’hui de la reine sans parler de ses chapeaux serait une faute magistrale. C’est sur cette saison qu’Elizabeth 2 lance sa série de couvre-chefs tous plus originaux les uns que les autres. Mention spéciale pour sa coiffe façon Princesse Leïla (dans Star Wars) pour l’intronisation de son fils Charles comme Prince de Galles. Mais c’est surtout la Princesse Margaret, véritable icône de la mode, qu’on remarque pour ses looks incroyables. On a beaucoup aimé le shopping « spécial maillot de bains » qu’elle entame avec le très mignon (et très jeune) baron Roddy Llewellyn…
Une reine époustouflante
Olivia Coleman embrasse le rôle. Elle est incroyable de mimétisme avec la vraie Elizabeth 2. Légèrement tyrannique, un poil naïve, adorablement amoureuse, elle joue parfaitement celle qu’on imagine être la reine dans les années 1960. On retrouve tous les détails qui font qu’on la remarque immédiatement. Notamment, ses sacs à mains. Sa relation avec le Prince Philip est digne d’une comédie romantique, mignonne, jamais ridicule. Elle aura elle-aussi, c’est sûr, son Golden Globe pour le rôle…
Un prince-révélation
C’est le personnage qu’on attendait avec impatience (avec ceux de Lady Di et Margareth Tatcher qui arriveront dans la saison 4) : le Prince Charles. Il est joué par Josh O’ Connor qu’on a pu voir dans la série Peaky Blinders et le film Florence Foster Jenkins aux côtés de Meryl Streel. Dans The Crown, il est bluffant tant il ressemble au vrai Prince Charles. Il joue avec une précision la timidité du futur souverain. Au point qu’on craque pour lui. Comme Camilla, pas très cool pour le coup ! Le Prince Charles craquant, qui l’eut cru ?
Une princesse jouissive
Quand on a appris qu’Helena Bonham-Carter allait endosser le rôle de la Princesse Margaret, on était ravi. C’est vrai que l’actrice fétiche de Tim Burton (et accessoirement sa compagne jusqu’en 2014 !) nous a toujours plu… Sans limites ni tabous, elle est le personnage le plus queer de la série d’autant qu’on sait aujourd’hui que la Princesse Margaret a eu des liaisons avec des femmes. L’épisode avec le Président Lyndon B. Johnson est à mourir de rire… Déjà culte.