Témoignages : « J’ai rencontré le grand amour sur une application »

Sur les applis, on a beau mettre dans nos profils qu’on n’est pas contre rencontrer l’amour, on reste globalement assez sceptique sur le résultat. Grand amour et drague sur les applis ne font pas bon ménage, parce que beaucoup d’entre nous ont une image très romantique de la rencontre bien éloignée de la consommation sexuelle que certains peuvent avoir (ou prétendent avoir). Ainsi Lyes (31 ans, de Paris) se rappelle : « J’avais un profil sur toutes les applis. J’étais un vrai vorace sexuel. J’avais noté dans mon profil que je cherchais aussi le grand amour mais le nombre de possibilités était tellement élevé, que je suis passé peut-être à côté de la perle rare… » Passer d’un plan à l’autre nous empêcherait donc de voir le potentiel que les applis offrent en termes de relations pérennes ? Ou plutôt, ne serait-ce pas nous-mêmes qui nous freinions inconsciemment à cause d’une image pas assez positive de la drague sur les applis ?

« Je n’y croyais pas »

Charles (39 ans, de Nice) était perplexe : « Même quand je pensais que je pourrais revoir un garçon qui m’avait particulièrement plu, je déchantais quand je le rappelais ou quand je lui envoyais un message. J’ai longtemps pensé que draguer sur les applis ne donnait que des histoires d’un soir. Je n’y croyais pas… » Même son de cloche pour Martin (23 ans, de Saint-Ouen-L’Aumône) : « Être sur les applis, c’est comme un concours, à celui qui fera le plus de plans. J’ai aimé y jouer, j’avoue et j’étais assez bon à ce jeu. Mais il y avait comme une petite frustration. Parce que je ne prenais pas le temps de regarder ces garçons comme des possibles amoureux… J’avais comme une carapace. » Et pourtant, aussi bien Charles que Martin ont trouvé le grand amour sur une appli. Ils l’ont trouvé quand ils se sont laissé convaincre…

« C’est lui qui m’a convaincu »

Lyes raconte comment son chéri lui a mis le grappin dessus : « J’ai rencontré Flo sur une appli. C’était un plan rapide. Pas de suite prévue. Deux jours plus tard, sur une autre appli, il m’a recontacté. On a reparlé de notre aventurette… Il m’a proposé d’aller boire un verre. J’ai dit OK. Ce n’est qu’une semaine après que je l’ai vu sur une troisième appli. On a remis le couvert. On est tombé amoureux à ce moment-là. Il m’a avoué quelques mois plus tard qu’il avait créé des profils sur pleins d’applis juste pour me retrouver. Trop mignon ! » Laurent (46 ans, de Quimper), lui, s’est vite rendu compte que le garçon qui le faisait craquer, avait un livre d’or impressionnant : « J’ai mis le turbo. Je ne voulais pas qu’un autre tombe dessus. J’ai peut-être été un peu lourd. C’est souvent le risque mais je voulais lui montrer ma motivation. » Une motivation qui a porté ses fruits puisque Laurent et son chéri se sont marié l’année dernière.

« C’est mon Prince Charmant ! »

Même histoire pour Sylvain (33 ans, de Tourcoing) : « Il a fallu que je me démarque des autres profils, que je ne sois pas trop insistant… Tu te fais vite bloquer quand tu t’accroches un peu trop. Mon bébé a été patient. Je n’ai eu besoin que d’un seul rendez-vous pour savoir que c’était lui. De toute façon, comme nous étions de gros consommateurs de plan via les applis, notre rencontre a coïncidé avec une envie de faire un break. A deux… ».

Les belles histoires d’amour peuvent donc commencer sur une appli. Ce n’est pas Stefan (54 ans de Mende) qui nous dira le contraire : « J’ai retrouvé un copain d’armée sur une appli. Il était en vacances dans la région : il est originaire de Bretagne. On s’est dragué en rigolant beaucoup de l’époque de notre service. Il est venu finir ses vacances chez moi. On s’est servi de l’appli pour continuer à se parler… Comme un gimmick. Un an plus tard, il a emménagé dans mon palais, mon Prince Charmant ! »

Et vous, vous commencez quand ? 😉