3 raisons de regarder « Tiny Pretty Things », un « Élite » dans le milieu de la danse
Sortie plutôt discrètement sur Netflix en décembre dernier, la série “Tiny Pretty Things” mérite quand même notre attention. Créée par Michael MacLennan, à qui l’on doit le scénario des dernières saisons de “Queer as Folks” (version US), elle a tout d’une série gay-friendly !
C’est presque par hasard que nous avons regardé la série Tiny Pretty Things sur Netflix. Et pour cause, la bande annonce n’était guère excitante. Adaptation d’une saga littéraire imaginée par Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton, la série était vendue comme un High School Musical dans l’univers du ballet classique avec une histoire de meurtre. Et passé le manque de curiosité, on a finalement découvert une série plutôt agréable qui nous a fait beaucoup (énormément) penser à Élite. Même si ce manque d’originalité nous a un peu dérangés au début, on s’est laissé emporter et, finalement, on a aimé. Voici 3 raisons de regarder Tiny Pretty Things…
Vous avez aimé Élite…
Vous retrouverez les mêmes ficelles : des jeunes élèves presque tous très sexys, un gay qui s’assume et un autre beaucoup moins, des adultes machiavéliques et tordus (même le sublime chorégraphe Ramon Costa joué par le Mexicain, Bayardo De Murguia), des histoires d’amour, un meurtre (bien sûr !). Quant à la police est représentée par une femme… lesbienne ! Les garçons sont appétissants (ils sont danseurs, c’est normal) et se rapprochent assez facilement. Et les filles sont, comme dans Élite, des furies de fausseté, d’hypocrisie et de plans à l’envers. On sent bien que les créateurs ont voulu exploiter le filon mais après tout, pourquoi pas ? Chacun des dix épisodes a son événement propre qui chamboule tous nos pronostics sur le nom du meurtrier. En somme, tout comme dans Élite !
Vous raffolez des corps de danseurs…
La valeur ajoutée de Tiny Pretty Things reste quand même les corps de danseurs. Presque tous les acteurs ont une carrière dans la danse. Ils ont des bodys musclés mais secs. Dans toutes les scènes de ballet, le réalisateur fait des gros plans sur les fessiers tendus ou sur les cuisses galbées des protagonistes. Et comme si ça ne suffisait pas, on les voit en slip ou en caleçon pratiquement toutes les deux scènes. Cerise sur le gâteau, les élèves de cette école de danse ont un sauna mixte où tout le monde s’exhibe.
Sauf bien sûr les filles qui gardent leur serviette tout le temps. Les garçons sont moins bégueules et nous montrent leurs fesses… On a eu un vrai coup de cœur pour Brennan Clost qui joue le rôle de Shane, le gay de la série. Dans la « vraie vie », il n’a pas voulu parler de sa sexualité. Mais il aurait quand même précisé : « Mais je ne suis pas hétéro ! »
Vous aimez les romances gays
Une série comme Tiny Pretty Things ne serait pas efficace s’il n’y avait pas une histoire d’amour gay. C’est celle de Shane et Dev, interprété par le très sexy Josh Pyman. Cette romance nous tient en haleine sur au moins 5 épisodes. Toutes les problématiques liées au couple gay y passent : la rencontre après une drague sur une application de rencontre, la différence de niveau social, la valeur de l’amour par rapport à l’ambition, la jalousie, la honte… On verse une larmichette à certains moments de tendresse et on a très très chaud lorsqu’ils se livrent à leurs acrobaties au pieu. Tiny Pretty Things est réellement une série pour nous. Foncez !