À voir sur QueerSceen, une collection de courts métrages sur la passion gay
Cette semaine sur QueerScreen, la plateforme de cinéma LGBT en ligne, focus sur une sélection de courts métrages gays qui ont fait le tour des festivals internationaux. Une programmation de choix pour finir l’été en beauté.
Avec QueerScreen, tu as enfin à portée de clic le meilleur du cinéma et des séries LGBT en illimité. Offre spéciale : 7 jours d’essai gratuit.
J’ador, c’est le nom donné à la nouvelle compilation de courts métrages gays proposés par QueerScreen. C’est aussi le titre d’un des courts, un film italien saisissant où la masculinité exacerbée devient le seul rempart à l’homophobie ambiante. De virilité, il en est aussi question dans Baltringue, un court français de Josza Anjembe qui a été nommé cette année aux Césars (lire notre interview de la réalisatrice). Ici, deux jeunes hommes incarcérés dans le même centre de détention se débattent avec leurs sentiments et la violence de leur désir.
D’un ton en apparence plus léger, Le Jour a commencé hier, du réalisateur mexicain Julian Hernandez (lire notre interview du réalisateur) montre avec beaucoup de sensibilité comment les rencontres et les relations gays ont pu évoluer tout en laissant perdurer la sérophobie et certaines craintes vis-à-vis de la sexualité. De son côté, Mani, du réalisateur iranien Ahskan Mehri témoigne à hauteur d’ado des premiers fantasmes homos dans l’environnement ultra masculin de Téhéran.
Enfin, Ruines, de Benoit Duvette, s’apprécie comme un poème nocturne qui met à mal(e) les corps et explore ici toute l’ambiguïté d’un désir masculin naissant. Un court intense, poétique, fantasmagorique qui rappelle aussi bien l’univers de João Pedro Rodrigues que celui de Béla Tarr (voir notre interview du réalisateur)
Baltringue, de Josza Anjembe (France, 20 min)
Après deux années passées en détention, Issa s’apprête à recouvrer la liberté. Mais à quelques jours de sa sortie, il fait la rencontre de Gaëtan, un jeune détenu incarcéré pour plusieurs mois encore. Nommé aux César du meilleur court métrage 2021.
Le Jour a commencé hier, de Julian Hernandez (Mexique, 32 min)
Orlando et Saúl se rencontrent par accident. Le premier est un jeune gymnaste universitaire confiant en l’avenir tandis que Saúl est introverti et se sent peu à l’aise avec les autres.
Ruines, de Benoit Duvette (France, 14 min)
Deux garçons s’enfuient pour tenter de faire face à leurs sentiments. Au creux de la nuit, à l’abandon, leurs douleurs et leurs peurs les rattrapent.
Mani, de Ahskan Mehri (Italie, 17 min)
À Téhéran, l’histoire d’un triangle amoureux inhabituel entre Mani, un garçon de 12 ans, son chauffeur et sa mère.
J’ador, de Simone Bozzelli (Italie, 16 min)
Claudio veut intégrer une bande de jeunes violents et fascistes. Pour être accepté, il doit prouver sa valeur et sa masculinité auprès de Lauro, le leader du groupe.