Témoignages : « Mon mec ne pense qu’à ça ! »
Ils sont amoureux de leur chéri. Ils espèrent que ça durera le plus longtemps possible. Et pourtant, ils ont l’impression par moment que l’élu de leur cœur a une obsession pour les galipettes, voire qu’il est accro… Comment gérer ? Nos témoins racontent…
L’énergie, l’excitation et la passion des débuts de l’histoire d’un couple a souvent vite fait de se dégonfler. Pour laisser place à de la tendresse, des « coups » certes plus rares mais toujours aussi intenses. Pour beaucoup, cette baisse d’activité est normale et n’est pas un signe avant-coureur que l’amour disparaît. Ils sont toujours fous l’un de l’autre. Pour d’autres, en revanche, la bagatelle est toujours aussi intense qu’aux débuts de leur histoire. Comment est-ce que ça se passe quand on n’est pas sur la même longueur d’ondes ? Nos témoins vivent cette situation. Plus ou moins bien.
François (51 ans, de Bègles) nous le raconte : « Mon chéri a 20 ans de moins que moi. Il a toujours envie. Il provoque même les occasions. Son jeu favori : glisser sa main dans mon pantalon pendant que je conduis. On n’a pas forcément d’arrière-pensées en tête quand on va faire les courses à l’hypermarché. Lui, si ! J’avoue que je n’arrive pas toujours à suivre… Mais j’ai peur qu’il ne comprenne pas un refus de ma part… » Comme pour François, l’angoisse de créer le doute est bien là. Et c’est toute la difficulté de la situation à gérer.
« Au début, c’était sympa… »
Lyes (31 ans, de Paris) préfère se rappeler qu’au début de son histoire avec son mari : « C’était moi, le chaud-lapin. Et c’était sympa. Ce que je ne savais pas, c’est que chez lui, le rythme ne baisserait pas. Bien au contraire. J’ai l’impression qu’il réfléchit toujours à l’occasion. Je ne compte plus les diners où on arrive en retard parce qu’il a envie d’une gâterie avant de partir… » C’est la même chose pour Pierrot (41 ans, de Toulouse) : « Ça peut sembler bizarre de ne pas avoir envie tout le temps avec le mec qu’on aime, mais ça m’arrive. En général, je me laisse faire en me rappelant nos débuts qui étaient vraiment intenses. Et surtout, je me dis que c’est moi qui ai changé, pas lui. Il a autant envie que quand je l’ai rencontré. C’est d’ailleurs pour ça que je l’appelle mon “lapin”. (Rires) »
« On a ouvert notre couple ! »
Certains de nos témoins ont eu peur pour leur couple. Ils en ont parlé et ont adapté leur sexualité à leurs envies. C’est le cas de Saïd (45 ans, de Barcelone) : « Un jour, je somnolais au lit. Et mon homme est arrivé dans la chambre et a dit : “Pff ! Il dort encore !” Ça a été un choc pour moi. J’ai crevé l’abcès dès le lendemain au petit-déjeuner. Il était un peu gêné au début mais a admis qu’il était un peu accro au sexe. Je lui ai donc proposé d’ouvrir notre couple. Il a le droit d’aller voir ailleurs. Mais en suivant nos règles ! Notre vie a changé depuis. Je ne culpabilise plus et lui, semble comblé ! »
Charles-Antoine (23 ans, de Paris) avait prévenu son chéri : « Je lui avais dit quand on s’est rencontré et quand on a senti qu’il y avait quelque chose qui était en train se créer entre nous, que je n’étais pas très porté sur la chose. Je préfère de loin la séduction… Il m’a dit que sur le long terme, ça lui poserait des problèmes. On s’est mis d’accord : il peut aller voir ailleurs. Et ça ne me gêne absolument pas… »
« Tant que ça dure, c’est qu’il m’aime ! »
Pierrot est persuadé que les envies à répétition de son homme sont la preuve que l’amour est bien là : « Même si je ne suis pas toujours dans le même état d’esprit, je me dis que s’il a envie de moi à ce rythme, c’est qu’il m’aime. Et ça, ça me rend heureux ! »
De la même façon, Pierre (36 ans, de Strasbourg) considère que ce n’est pas son mari qui en demande trop : « C’est moi qui n’en demande pas assez. Il craque toujours, cinq ans après notre rencontre, sur mes bourrelets. Et vraiment, ça me rassure. Tant que ça dure, c’est qu’il m’aime. Ça ne veut pas dire que les couples qui ne font plus l’amour, ne s’aiment plus. C’est notre fonctionnement à nous et comme dit mon époux : “C’est en forgeant, qu’on devient forgeron !” Du coup, je forge, je forge ! Et c’est merveilleux ainsi ! »