5 raisons de regarder « The White Lotus », la mini-série complètement déjantée
Diffusée en France sur OCS, « The White Lotus » est la mini-série surprise (et très queer) de l’été. Avec au casting, Murray Bartlett, qui jouait le sexy daddy dans la série « Looking » ! Envie de prolonger les vacances ? Alors c’est le moment d’embarquer pour cette station balnéaire idyllique en compagnie de ses vacanciers richissimes…
Le réalisateur et créateur de cette mini-série satyrique produite par HBO est Mike White. Il est ouvertement bisexuel. Il a fait ses armes à la télévision dans les années 90 sur Dawson pour devenir ensuite l’acolyte de l’humoriste James Black. Mais c’est sa famille qui a beaucoup fait parler d’elle : sa mère a été pendant des années la plume des pasteurs fondamentalistes Jerry Fallwell et Pat Robertson (pas vraiment des pasteurs très gay-friendly) et son père a fait son coming out gay en 1994 ! Quel mélange des genres… C’est peut-être de ses origines que vient son cynisme. Celui qu’on voit dans The White Lotus, en tout cas. Voici 5 raisons de regarder cette mini-série qui ne laisse pas indifférent… d’ailleurs, une deuxième saison est déjà dans les tuyaux !
1 – Murray Bartlett, un de nos daddys préféré !
Il joue le directeur de l’hôtel The White Lotus. Il est complètement déjanté. On a craqué sur ce daddy sexy quand il a interprété le rôle de Dom dans la série Looking. Il est ouvertement gay. Il n’a pas vraiment eu de problèmes (d’après ses dires) pour jouer certaines scènes dont celle, désopilante, de l’anulingus avec un de ses employés ! On l’avait trouvé très dramatique dans Les Chroniques de San Francisco, il s’avère très drôle dans The White Lotus…
2 – Des actrices dingues qu’on adore…
Dans le casting de la mini-série, on compte Connie Britton, une des actrices fétiches de Ryan Murphy et ses American Horror Story ou encore Alexandra Daddario qu’on avait découvert dans la série Why Women Kill. Mais surtout la follissime Jennifer Coolidge, l’inoubliable Paulette Bonafonté de La Revanche d’une blonde, le film désormais culte… Dans The White Lotus, elle joue une femme alcoolique et névrosée qui se balade avec les cendres de sa mère sous le bras pour les disperser dans l’océan : « Mais je ne vais pas donner maman à manger aux poissons ! » Hilarante !
La révélation Kekoa Scott Kekumano
La série s’attarde sur les plastiques renversantes de bon nombre d’acteurs. On a même droit à un gros plan sur les testicules de Steve Zahn, en proie à une de ses crises d’hypocondrie… Mais celui qui crève l’écran est bel et bien le local hawaiien Kekoa Scott Kekumano qui interprète le rôle de Kaï. On le voit habillé, nu, debout, couché… Arrêtez tout, on a besoin de prendre une douche.
Une intrigue à la Agatha Christie
Dès la première minute du premier épisode, on sait qu’il y aura un mort dans la série. Mais qui ? Chaque épisode nous chamboule la tête et renverse d’un coup de main tous les pronostics qu’on avait établis. Les personnages sont tellement borderline qu’on s’attend toujours d’un moment à l’autre à voir un meurtre. Le créateur de la série est beaucoup plus pervers qu’on ne pourrait l’imaginer : le meurtre n’est pas l’élément essentiel du scénario… Dommage !
Le cynisme des riches comme toile de fond
On peut lire le scénario au premier degré et n’y voir qu’une version fadasse de L’Île mystérieuse moderne. Ou appréhender pleinement le côté satirique de l’histoire. La série montre sans détour le cynisme insupportable et l’incohérence des discours des riches. On voit ici le regard intraitable de Mike White, le réalisateur, qui a voulu apporter à sa mini-série une critique acerbe de l’esprit « bobo » des Américains aisés. Rien ne leur sera épargné. Notamment avec le personnage de Olivia Mossbacher, l’adolescente interprété par l’excellente Sydney Sweeney, qu’on a pu voir dans la série Euphoria.