5 conseils pour le quitter sans le vexer

1.     Assumez.

Oui, vous pouvez nous prendre pour de vieux cons, mais même en 2022, on trouve qu’il est TOTALEMENT indigne (de lui, et de vous) de rompre par texto. Que l’on quitte un amant, un mari, un compagnon de confinement qui s’est incrusté, il est toujours tempss de respecter la personne avec qui on a vécu une histoire. Sauf cas très grave (abus manifeste, vol, violence…) qui mène au commissariat, on prend un café ou un apéro et on lui parle en face à face. Pourquoi ? Parce que personne ne mérite d’être quitté par un texto (ou pire encore, via un message Insta). Ce gars vous a fait passer de bons moments, il vous a peut-être mené à l’extase, traitez-le comme vous aimeriez être traité dans ce genre de situation.

2.     Soyez ferme

La phrase atroce, « je vais juste faire une pause », oubliez aussi. Utilisez-là uniquement si vous partez en mission à l’étranger, mais faire une pause, c’est mettre l’autre dans l’incertitude, dans l’attente, et donc dans la souffrance. Vous voulez un couple libre ? Il fallait dealer ça avant. Vous ne voulez, finalement, pas être en couple ? Formulez-le avec vos mots. Vous êtes là pour dire que c’est fini, pas pour lui expliquer que vous hésitez encore un peu. Il pleure, il crie, il se roule par terre ? Dites-lui que votre décision est prise : vous ne souhaitez plus qu’il soit votre mec. Oubliez les trucs pas clairs, du style « j’ai besoin de solitude, bla bla », soyez clair et franc. 

3.     Ne le sur-complimentez pas

Arrêter une histoire et dire à quelqu’un qu’il est formidable ? Pas simple, car même si c’est vrai, il va vous demander pourquoi vous quittez quelqu’un de merveilleux comme lui. N’abusez pas des compliments, dites-lui simplement que vous n’êtes plus amoureux ou que vous avez quelqu’un d’autre dans votre vie. Ne vous projetez pas à sa place, souhaitez-lui d’être bien dans sa vie, pas de rencontrer quelqu’un qui le rendra heureux, car a priori, il voulait roucouler à vos côtés. S’il vous tacle un peu (égoïste, radin, mini-teub…), laissez-le faire sans y accorder aucune importance. Il est souvent vexant de se faire larguer et ces mots-là sont à prendre comme des réactions colériques destinées à blesser. Oubliez tout ça très vite. 

4.     Ne jouez pas au psy

Qu’il ait connaissance de ses propres défauts (ou pas), ça n’est pas le moment de les lui rappeler ou de faire la liste. Vous allez être son ex, vous pourrez éventuellement devenir un pote ou même un ami mais vous n’êtes pas son psychologue. S’il vous paraît souffrir beaucoup, vous l’encouragerez un peu plus tard à se faire aider par un professionnel. Essayez d’être à l’écoute, et s’il dépasse certaines limites, si vous jugez que le ton monte et que ça dérape, plantez-le. Et ne lui envoyez pas 20 textos d’excuses dans la soirée. Juste un truc calme et bien senti, s’il vous poursuit : « Restons-en là, bonne soirée. »

5.     Faites-en un ami (ou pas)

Certains gays ont pour amis uniquement des types avec qui ils ont couchés, ou presque. On est en terrain conquis, on connaît leurs fantasmes, on a quelques goûts communs. C’est possible si les comptes sont définitivement réglés : on ne devient pas l’ami d’un ex dans l’heure qui suit. C’est quelque chose qui se construit sur la durée avec une sorte de pacte : on ne couche plus ensemble (l’ex qui devient sex-friend, c’est trop inconfortable), on apporte son soutien à l’autre même s’il s’est remis en couple avec le dernier des ploucs, on apporte son épaule, sa capacité d’écoute, comme dans une famille choisie. A vous de décider s’il a les qualités pour entrer dans ce club joyeux des amis où le désir n’a plus sa place… mais où les histoires peuvent être fortes, longues et tellement belles.