5 choses Ă  savoir sur le milieu fetish

Des week-ends, des associations Ă  foison, des pratiques plus visibles, le milieu fĂ©tichiste gay gagne du terrain partout en France. Son nombre d’adeptes progresse Ă  toute vitesse. Serge Fox, artiste de talent et co-fondateur de l’association Freedmen, nous explique comment dĂ©couvrir cet univers peuplĂ© de jolis garçons aux looks ravageurs.

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1 – J’oublie les clichés à la con

Oui, ça attire l’œil : des garçons au style choisi, du cuir, des looks pointus et cohérents (survêtement et skets) ou plus variés (latex, vêtements de travail ou encore uniformes bien virils). Mais sachez que le mot « fetish », collé sur de nombreuses affiches de soirées, regroupe des goûts diversifiés.

Pour Serge Fox, le fetish, « c’est le fait de s’approprier une matière, un accessoire, une partie du corps qui nous apporte une excitation sexuelle. » Il existe des associations dédiées au fétichisme du cuir-uniforme et des associations pour les fans du latex ou encore des tétons.

Chez Freedmen (le mot signifie les affranchis), une association créée en 2018 qui compte déjà 110 membres, la programmation régulière d’événements, deux par mois en moyenne, impressionne. C’était l’objectif des fondateurs : cinq anciens Mister Leather et un ancien président d’une autre asso fetish. Ils ont mis un max d’énergie dans ce projet, et ça se voit : partenariats avec des établissements, des associations à Bordeaux, Maspalomas ou Barcelone. Et non, ça n’est pas forcément « hard ».

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