Eurovision 2023 : « Who Run the World ? Girls ! »
Le mois de mai arrive et avec les bourgeons, un des évènements préférés des gays européens revient : l’Eurovision. Tout le monde y va déjà de ses pronostics. Les filles font figurent de grandes favorites cette année. Et La Zarra, « Évidemment »…
Depuis janvier, chaque délégation nationale présente son candidat avec plus ou moins de succès. Traditionnellement, l’Albanie ouvre le bal et la Suède termine avec la finale de son Melodifestivalen… Les fans sont au taquet. Les bookmakers s’excitent. Les potins sur tel ou tel candidat fleurissent sur les réseaux sociaux : c’est la saison de l’Eurovision. Elle aura lieu à Liverpool au Royaume-Uni, cette année puisque le pays gagnant de l’an dernier, en l’occurrence, l’Ukraine, n’est pas en mesure de présenter le spectacle. La finale aura lieu le 13 mai (les demi-finales se dérouleront les 9 et 11 mai).
Alors que nous réserve cette édition 2023 ? Pas mal de beaux mecs, beaucoup de filles talentueuses et trois divas. Cette année, plus que les autres années, il faudra regarder les demi-finales si vous voulez vraiment vous rincer l’œil, parce que les jolis garçons risquent de passer à la trappe et ne pas pouvoir participer à la finale. C’est en tout cas, ce que prédisent à la fois les groupes de fans et les bookmakers : il y aura un véritable bain de sang chez les garçons…
Des beaux mecs…
Les seuls artistes masculins assurés de participer à la finale sont ceux qualifiés d’office (et le Finlandais, mais on en parlera plus tard…) : l’Italien, Marco Mengoni, toujours aussi sexy qui revient après sa participation en 2013, l’Ukrainien Tvorchi et les rockeux allemands (qui ont bien de la chance d’être qualifiés).
A côté d’eux, une armée de jeunes garçons plutôt agréables à regarder devront se battre comme des fous (et pas toujours aidés par leur proposition) pour chanter le 13 mai, jour de la finale. A commencer par le charmant Chypriote, Andrew Lambrou ou Dav Jr, le chanteur Maltais.
Dans un style différent, les très androgynes Danois, Reiley et Serbe, Luke Black ou le hipster moldave Pasha Parfeni, peuvent trouver des fans…
Loreen et les autres
Depuis la présentation de sa chanson début mars, la Suédoise, Loreen est l’archi-favorite du concours. Un peu comme l’avait été Euphoria en 2012, Tattoo, son morceau est entêtant. La mise en scène est dingue. Va-t-elle gagner à nouveau l’Eurovision ? Seul un artiste, l’Irlandais Johnny Logan a réussi l’exploit en 1980 et 1987 (sans parler de 1992, où la chanson qu’il a composé pour Linda Martin a également gagné).
Aux côtés de Loreen, on compte de nombreuses potentielles rivales : à commencer par Alessandra, la Norvégienne, l’Espagnole, Blanca Paloma ou encore l’Israélienne, Noa Kirel, véritable star des réseaux sociaux. Même les groupes féminins sont sympas : les dingues de la République tchèque, Vesnia ou encore le coup de cœur de la rédaction, les Autrichiennes, Teya et Salena qui chantent un complètement barré Who The Hell Is Edgar !
Des divas eurovisionnesques comme on aime
L’Eurovision ne serait pas ce qu’elle est sans ses adorables freaks. Ceux qu’on adore parce que ce sont soit de véritables divas ingérables ou parce qu’ils et elles osent vraiment sur scène. On se souvient de la prestation de la Serbe l’an dernier qui avait littéralement retourné la salle. Cette année, il faudra compter sur notre chouchou : Gustav, le candidat belge. Dans sa vidéo de sa chanson, on voit des drags, des vogueurs, il est habillé par Walter van Beirendonck, il chante comme s’il était sur des talons de 15, en équilibre. On espère le voir en finale.
L’autre diva du show, c’est le Finlandais Käärijä (oui, oui ! Trois « a » avec un tréma). Il est pratiquement assuré d’arriver en finale et il fait partie des favoris. Son look déjà iconique, sa chanson barrée, font de lui un candidat à surveiller.
La troisième diva est sans équivoque aucune, notre Zarra nationale. Les médias français se déchainent contre elle parce qu’elle annulé deux concerts très importants à Amsterdam et Londres. Le plus paradoxal est que ces annulations n’ont eu aucun effet sur sa cote : elle est même passé de la dixième à la sixième place chez les bookmakers la semaine de ses annulations. Alors on y croit ? Pourquoi pas si Loreen choppe une gastro, si Käärijä a une extinction de voix et si l’aéroport de Madrid ferme pour empêcher Blanca Paloma de décoller pour Liverpool. Ca fait beaucoup…