Votre mec ronfle ? 5 conseils pour (quand même) dormir tranquille !

On a beau lui trouver tout le charme du monde, ses ronflements peuvent vite devenir une plaie, jusqu’à même être un motif de rupture… Sur l’instant, les yeux injectés de sang, et bercé par le doux bruit de RER que fait notre Jules, on serait presque tenté de l’étouffer ! En plus des traditionnelles Boules Quies, des astuces toutes simples existent pour diminuer les ronrons disgracieux, les voici !

D’abord, pourquoi ronfle-t-on ?

Les ronflements sont la conséquence de la vibration des tissus mous de la gorge au passage de l’air. Les causes de la ronchopathie (si si, ça existe !) peuvent être multiples, allant de l’hygiène de vie (alcool ou surpoids) jusqu’aux problèmes d’ordre anatomique (malformation). Niveaux nuisances, un ronfleur amateur peut produire entre 45 et 60 décibels soit grosso modo le bruit d’une backroom en préchauffage, tandis qu’un ‘professionnel’ pourra atteindre jusqu’à 100 décibels soit le bruit d’un camion !

Conseil n°1 : on aborde sereinement le sujet.

Même si le ronflement peut devenir agaçant, il est inutile de sauter au cou de son conjoint qui n’y est pour rien. D’ailleurs peut-être l’ignore-t-il ! Deux tiers des ronfleurs apprennent cette particularité quand ils se mettent en couple. Bien que responsable, mais non coupable, affubler sa moitié ne la fera pas moins ronfler. Mieux vaut calmement se poser et envisager des astuces et solutions pour pallier à ces désagréments s’ils deviennent agaçants. 

Conseil n°2 : on évite de dormir sur le dos. 

Grimper au plafond : oui. S’endormir face au plafond : non. Quand on dort sur le dos, la langue a tendance à s’affaisser au fond de la gorge, ce qui limite le bon passage de l’air et comprime les voies respiratoires. Suggérez à votre conjoint de dormir plutôt sur le côté. Cela aidera à maintenir la tête droite et bien alignée avec la colonne vertébrale. Ses tissus mous (ceux de la gorge !) glisseront moins vers l’arrière et laisseront davantage de place à l’air. Résultat ? Il dormira mieux, et vous aussi ! 

Conseil n°3 : on surélève sa position

Votre nouveau mari dort sans oreiller ? Voilà, vous avez une idée-cadeau toute trouvée pour votre premier ‘mois-niversaire’ de couple ! En se surélevant légèrement à l’aide d’un oreiller par exemple, les tissus du pharynx se relâchent moins et la respiration est facilitée. Autre possibilité, votre ronfleur de cœur pourra aussi placer un oreiller sous le matelas (au niveau de la tête), le tout pour rehausser sa position dans le lit. Cela aidera à calmer les ronflements. 

Conseil n°4 : le soir, on y va mollo sur la nourriture et l’alcool 

L’ennemi n°1 des nuisances sonores buccales est l’alcool car il relâche fortement les muscles de l’arrière-gorge. L’idéal serait de ne pas en consommer dans les deux heures qui précèdent le coucher pour éviter d’avoir ces effets. Il en va de même côté nourriture. Un repas trop copieux est lourd et long à digérer. Il pèse sur l’estomac et favorise, par conséquent, les ronflements. Si l’on est trop fatigué pour rester éveillé durant les deux ou trois heures de digestion nécessaire, il vaut mieux prendre un repas frugal. 

Conseil °5 : on s’hydrate le gosier ! 

Avoir des parois nasales ou une gorge sèches peine la circulation de l’air dans la sphère ORL et augmente les risques de ronflement. On ne lésine donc pas sur l’eau minérale en journée. En complément, si l’hydratation naturelle ne suffit plus, on pourra s’armer soit d’un spray nasal anti-ronflement, soit d’une pastille soit des deux pour davantage d’effets. Ces compléments aident à maintenir un bon taux d’hydratation dans l’arrière gorge pendant la durée du sommeil facilitant le passage de l’air. Autre remède : le dilatateur nasal. Pas très glam’ mais très pratique, cet original objet se présente sous forme de languettes à placer à l’entrée des narines. Il aide à maintenir les parois et la valve nasales bien ouvertes pendant l’inspiration et freine ainsi les ronflements pour se réveiller tintinnabulant à souhait !