10 coming-out qui ont marqué le sport en 2020

Cette annĂ©e, nous n’avons jamais vu autant de sportifs sortir du placard
 Messages flamboyants ou annonces discrĂštes, ces coming out nous ont souvent Ă©mus aux larmes


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Mitchell Thomas (Tennisman, États-Unis)


« Je craignais d’être socialement ostracisé – d’être ignoré et parfois exclu – dans divers contextes. Je craignais d’être réduit aux stéréotypes qu’on a souvent des gays. […] Mais maintenant, je peux dire sans aucun doute que mon équipe ne me traite pas différemment. »

Luke Strong (Gymnaste, Royaume-Uni)

« Je pense que comme la plupart des gens de la communauté LGBT, grandir est toujours un peu difficile. […] Surtout porter un justaucorps, faire de la gymnastique, faire le grand écart… vous obtenez les moqueries typiques et les blagues contre les gays. J’ai eu le droit à ça en grandissant à l’école et ça s’est surtout empiré au lycée. Il y a eu une période pendant les années lycée où l’intimidation était forte. Je ne disais pas vraiment que je faisais du trampoline parce que j’étais gêné. »

Markus Thormeyer (Nageur, Canada)

Faire mon coming out au sein de mon équipe de sportive m’a appris à être à l’aise dans ma peau, qu’importe que je sois différent, que je sois gay… Cela m’a confiance en moi dans la pratique de la natation et cette confiance s’est finalement étendue à tous les autres aspects de ma vie. »

Curdin Orlik (Lutteur, Suisse)

« Je suis né comme ça, maintenant je veux être libre. »

Sebastián Vega (Basketteur, Argentine)

« Quand j’ai commencé à être attiré par les hommes, je l’ai très mal vécu. J’ai ressenti de la honte, de la culpabilité, beaucoup de rejet, mais en même temps le désir d’être avec quelqu’un. […] Si j’avais fait coming out il y a cinq ou six ans, je ne sais pas si la société aurait été prête. Les gens deviennent plus sensibilisés. Il est très difficile de dire que vous êtes gay. Vous devez être masculin pour ne pas être considéré comme plus faible. »

Brock Weston (Hockeyeur, Canada)


« C’est l’une des choses les plus difficiles que j’aie jamais eu à faire. Je ne sais pas à quoi m’attendre et j’ai peur. Je vais m’en débarrasser et tout vous dire … je suis gay. »

Dennis Del Valle (Volleyeur, Suisse)

« Il doit y avoir beaucoup de jeunes sportifs qui vivent dans le placard en Suisse et dans d’autres pays. Pour ce qui me concerne, je suis gay et j’ai réussi professionnellement.  J’espère que ces jeunes se diront : « Pourquoi pas moi ? »».

Guillaume Cizeron (Patineur, France)

« Je ne veux pas seulement dire “Je suis gay !” mais contribuer aussi à éduquer… »

Thomas Beattie (Footballeur, Royaume-Uni)

« Je ne pouvais pas mentir comme ça pour toujours. Je suis généralement une personne très sociale, mais je suis devenu antisocial afin d’éviter des situations qui pourraient m’exposer. »

Levi Davis (Rugbyman, Royaume-Uni)

« Il y a certainement d’autres LGBT dans le rugby. Je veux que les gens sentent qu’ils peuvent être qui ils sont et qu’il n’y a rien de mal à être qui ils sont. En ce moment, je me sens très libre. Je suis vraiment très heureux d’avoir fait mon coming out et je peux enfin être moi-même. »

Tu en veux encore ?