Exclu : On a rencontré Mathieu et Alexandre pour faire le bilan de “L’Amour est dans le pré”
Depuis mars, Jock.life suit les aventures de Mathieu, manadier en Occitanie, dans sa recherche du grand amour dans “L’Amour est dans le pré”. Mathieu a trouvé son homme, Alexandre. Ils sont fous l’un de l’autre. Suite à la diffusion du dernier épisode lundi soir, nous les avons rencontrés pour faire le bilan…
Comment ça va ?
Mathieu : Ça va très, très bien. On est très heureux de pouvoir officialiser notre relation. Ça commençait à être long… On lisait un peu n’importe quoi sur les réseaux sociaux. En plus, les commentaires les plus durs ont été ceux venant de la communauté LGBT, d’abord… Certains gays se sont acharnés à chaque publication ! Du coup, je suis content qu’on puisse faire taire toutes ces rumeurs, toutes ces critiques… Notamment celles qui voudraient que le jeune mec aille vers le vieux parce que celui-ci aurait plein de thunes alors que c’est complètement l’inverse ! Ça leur fait trop mal de penser qu’il y a peut-être autre chose qui s’appelle l’amour.
Est-ce qu’il y a des petits trucs qui vous agacent chez l’autre que vous avez découvert en habitant ensemble ?
M : Moi, je vais dire qu’il me casse les bonbons avec ses culottes et ses chaussettes qui trainent de partout… (Rires) C’est tellement cliché ! Et toi, Alex ?
Alexandre : Mathieu a une manie de vouloir tout contrôler, de faire en sorte que je fasse bien les choses… Je lui ai dit. Il le sait !
Alexandre, tu as trouvé du boulot ?
A : J’avais trouvé un boulot début août. Mais je me suis précipité. Et j’ai eu un grave accident en août. J’ai fait une triple fracture au niveau de l’humérus. Opération en urgence avec des plaques, des vis. Résultat : je suis inapte à reprendre mon boulot pendant un an et demi ! Donc une reconversion s’impose. J’aiderai Mathieu évidemment, mais je veux garder mon indépendance et trouver un boulot à moi. Pour ne pas être H24 ensemble… Je suis en train de regarder pour travailler dans l’immobilier. Je vais peut-être attaquer une formation en janvier.
Alexandre, est-ce que tu as grossi ?
A : Comme Mathieu, je passe mon temps à manger… Mais je suis toujours à 51 kilos. Je n’arrive pas à prendre du poids.
M : Ça m’énerve ! (Rires) Moi, rien qu’en cuisinant, je suis sûr que les vapeurs me font grossir !
A : Il m’arrive même de manger beaucoup plus que Mathieu. (Rires)
Comment gérez-vous la célébrité liée à l’émission ?
M : Y a des choses qui sont rigolotes. C’est plutôt agréable la notoriété. Et puis, il y a des choses nettement moins agréables. La semaine qui a suivi l’épisode où on s’embrassait goulument a été terrible. M6 a eu le courage de diffuser le baiser au bord de la plage. Mais on a eu une déferlante de messages haineux allant jusqu’aux menaces. J’ai reçu par exemple : « On va te crucifier ! » Il faut quand même être solide pour affronter ce genre de commentaires.
Comment est-ce qu’on construit son intimité quand on sait qu’on est suivi toutes les semaines par des millions de téléspectateurs ?
M : On a eu justement cette discussion ce matin. On est beaucoup sur les réseaux sociaux. Ça prend du temps. Moi, je lis tous mes messages et j’essaye de répondre à tous. Du coup, on a décidé de s’octroyer des plages où on ne fera que ça. Et une fois que ce sera terminé, on pose le téléphone et on arrête. On va très rapidement ne faire qu’un compte pour les deux. Moi, je m’occuperai d’Instagram et Alex gérera TikTok et Facebook.
Mathieu : L’émission en elle-même démultiplie tout. En 3 ou 4 jours, on est capable de se dire « Je t’aime » et on le ressent.
En fait, on ne sait pas grand-chose sur Alexandre. Est-ce par timidité ?
A : J’ai du mal à parler. Je suis assez timide. Pourtant je ne cache rien. J’attends juste qu’on me demande.
Alexandre, quel est le détail qui a fait que tu as écrit à Mathieu ? Pas ton physique de viking, personne n’y croira…
A : (Rires) Quand j’ai vu son portrait, il m’a de suite plu. D’abord physiquement. Ensuite quand il se décrivait, il m’attirait de plus en plus. Et le fait qu’il soit gardian en Camargue… C’est ma région d’origine. J’y ai vécu pendant 20 ans ! Je me suis dit que pour trouver l’homme de ma vie, il fallait peut-être que je revienne vers chez moi.
Mathieu, as-tu eu envie de ne choisir qu’Alexandre au speed-dating ?
M : Si j’ai eu envie de ne prendre qu’Alex au speed-dating, la réponse est oui. Mais je me suis dit qu’il ne fallait pas aller trop vite, qu’il fallait assurer ses arrières. Ça fait con de dire ça ! Et puis, je voulais le voir se confronter avec d’autres personnes… Après, c’est le jeu, ma pauvre Lucette…
Est-ce que les problèmes de santé de Mathieu n’ont pas accéléré les choses dans votre histoire d’amour ?
M : D’abord, l’émission en elle-même démultiplie tout. En 3 ou 4 jours, on est capable de se dire « Je t’aime » et on le ressent. Après, je ne le cache pas, je n’ai pas envie de perdre de temps. J’en ai potentiellement moins que les autres. Il y a une phrase qu’on aime bien avec Alex, on l’a dit sur un épisode : « Pourquoi aller doucement quand on peut aller à notre rythme ? » Alex est comme moi, c’est un fonceur. Quand on rencontre la bonne personne, tu le sais tout de suite.
A : Je pense avoir les épaules pour affronter quoique ce soit. Et l’amour de notre côté emporte tout. Et j’ai dit à Mathieu que, quoi qu’il lui arrive, je serai toujours là.
M : Avec une maladie mortelle, on ne perd pas de temps, on va à l’essentiel. La maladie te fait vivre intensément comme on devrait vivre normalement !
A : Et avec notre différence d’âge, il m’apporte le calme et moi, l’énergie pour ne pas se morfondre sur la situation…
Alexandre : J’ai dit à Mathieu que, quoi qu’il lui arrive, je serai toujours là.
Quels sont vos projets ?
M : D’abord, on veut déménager pour se rapprocher de la manade. Comme je suis une grosse feignasse, j’ai toujours la flemme d’y aller…
A : Et c’est toujours moi qui y vais… (Rires)
Et puis, il y a le mariage… Alexandre, comment ça s’est passé dans ta tête quand Mathieu t’as fait sa demande ?
A : Il y avait, étrangement, un mélange de joie et de tristesse, un concentré d’émotions. J’ai grandi dans des familles d’accueil, j’ai galéré pour en arriver là où j’en suis… Du coup, mes larmes voulaient aussi dire : « Est-ce que moi, je mérite tout ça ? » Mais quand la personne que tu aimes le plus te demande en mariage, tu es dans ta bulle de bonheur aussi… J’ai complètement oublié les millions de téléspectateurs.