Mon mec est hypocondriaque : 5 conseils pour ne pas devenir dingue !
Votre chéri vient de découvrir son cinquième cancer du genou. La semaine dernière, il a appelé le SAMU pour une migraine. Votre salle de bain est devenue une succursale de la pharmacie du quartier. Voici cinq conseils pour supporter et ne pas péter les plombs…
Être hypocondriaque est aujourd’hui une pathologie reconnue. On connaît tous un pote qui a tendance à sur-interpréter ses bobos. Et fréquemment, on en rit… Le sketch ultime est quand un hypocondriaque rencontre un autre hypocondriaque : on n’a souvent qu’une envie, c’est fuir. Ça prête à sourire mais ça peut devenir un peu agaçant. Surtout si on partage le lit d’un hypocondriaque. Comment supporter son mec hypocondriaque ? Voici cinq conseils pour, en fait, montrer à votre homme que vous l’aimez malgré tout… Ça peut l’aider !
Écoutez-le mais ne vous focalisez pas sur ses « maladies »
Parce que l’hypocondriaque souffre réellement mais souvent psychologiquement, il ne faut pas faire la sourde oreille. Si vous levez les yeux quand il vous raconte à quel point sa douleur en bas du dos ressemble étrangement à une hernie discale, il se fermera. Et cessera de formaliser ce qui le gêne. Laissez-le parler, essayez de changer de discussion dès que l’occasion se présente. Le coup du « Au fait, comment va ta mère ? » marche à merveille. L’hypocondriaque a besoin de déplacer sa « maladie ». Aidez-le. Partager du temps avec un hypocondriaque est un sésame à la guérison qui apparaitra aussi soudainement que la maladie.
Ne le rassurez pas !
L’écouter, oui ! Être systématiquement d’accord avec lui, non ! Par exemple, l’ennemi public numéro un de l’hypocondriaque gay, c’est le bouton ou la plaque rouge. Toute allergie ou simple acné devient pour lui le signe d’une pathologie grave. Une infirmière d’un centre de dépistage parisien racontait dernièrement qu’un patient avait fait quatre dépistages de la syphilis en un mois parce qu’il avait des petits boutons sur le torse et qu’il était persuadé que c’était une roséole, signe de l’IST : il était en fait allergique à son nouvel assouplissant. L’hypocondriaque croit toujours en savoir plus qu’un médecin. Racontez-lui cette anecdote…
Partagez avec vos amis…
Si vous commencez à craquer à cause de l’hypocondrie de votre chéri, parlez-en à vos amis. D’une part, vous partagerez de bonnes parties de fou rire (et ça fait du bien !) et d’autre part, ça vous permettra de relativiser. Même si ça peut paraître délicat, en parler avec l’ex de votre chéri est salvateur. Vous verrez qu’il a toujours été comme ça. Et que son mal au genou ne date pas d’hier mais fait partie bel et bien de la vie de votre homme depuis des lustres… Et qui sait ? Peut-être aurez-vous parmi vos amis, sans le savoir, un autre hypocondriaque qui pourra prendre le relais quand ça ne va pas !
Ne jouez pas au psy !
La phrase que les hypocondriaques ne supportent pas, c’est « Tu devrais consulter… » Parce qu’ils ont déjà consulté : tous les sites d’informations médicales au monde ! Ils connaissent le Vidal (le dictionnaire des médicaments) par cœur. C’est comme pour la personne qui a peur en avion, elle entend des bruits que personne n’entend. L’hypocondriaque écoute son corps et entend des choses que personne, pas même les médecins n’entendent. Vous devez l’accompagner, c’est tout. Avec bienveillance et surtout sans « moquerie ».
Proposez-lui des solutions simples…
Rien n’est plus agaçant pour un hypocondriaque que de ne pas avoir de réponses. Il peut avoir le moral en berne à cause de doutes… Il existe des moyens pour se défouler. Imaginez le mal-être quand, après avoir fait tous les examens de la planète, on s’entend répondre à chaque fois : « Mais vous n’avez rien ! ». Le sport peut être un bon moyen de libérer toutes ses angoisses. Partager un footing ou aller nager quelques heures à deux peut faire du bien. L’hypnose a fait ses preuves chez certains hypocondriaques, pourquoi pas avec votre chéri ?