Oups, je n’arrive pas à oublier mon amour de vacances
Il n’était pas l’homme de votre vie, vous le saviez parfaitement. Mais de retour au bureau, l’odeur de ce grand blond doré si souple de partout vous revient en mémoire. Au point que ça pourrait presque vous filer le seum… Voici nos conseils pour atterrir en douceur et avancer sans trop laisser couler de larmes.
Je relativise
On le sait, c’est le genre de conseil qui énerve et n’aide pas du tout. Mais franchement, lui et vous c’était très bien dans le contexte. Transposer un éleveur d’olives grec dans votre vie actuelle, ça n’est pas possible, il ne serait pas le même bien sûr (Ça marche aussi avec un surfeur d’Essaouira, un paysan népalais, ou un Bear du Minnesota…). Si on peut rencontrer le grand amour pendant les vacances, on peut aussi se questionner. Pourquoi on ne tombe amoureux que quand le gars habite à 5000 kilomètres, uniquement quand c’est voué à durer 4 ou 5 jours ?
Je carbure à l’exceptionnel
Dans la ville où vous vivez, il y a trois catégories de garçons : ceux qui veulent de vous et dont ne voudriez pour rien au monde, ceux avec qui vous avez déjà couché (par ennui, par désir, ou par curiosité) et ceux avec qui vous n’avez pas encore couché, parce que vous ne les connaissez pas, ou qu’ils n’en ont pas envie. Mais peu importe : l’un dans l’autre, on parvient le plus souvent dans l’année à sortir de son désert affectif, ça c’est la vie classique.
Mais si les trois meilleurs coups de votre vie, des garçons aux prénoms exotiques, n’ont jamais visité votre résidence principale, c’est que vous appartenez à un profil particulier : celui qui tombe très amoureux uniquement dans de jolis décors. Des Spritz au bord de la piscine, des peaux luisantes et dorées, des moments façon films pornos… ça vous parle ? L’impression de vivre le meilleur est là, c’est limité dans le temps, et dans la puissance des sentiments.
Qu’est-ce que ça dit de vous ? Deux solutions : soit vous avez une peur bleue de l’engagement, soit vous êtes accro aux échanges légers, simples, faciles. Avec une volonté, consciente ou non, de surfer sur ces plaisirs de célibataire que les gays peuvent apprécier longtemps. Vous savourez ? Pas de problème.
Je fais le point sur mon relationnel
Les vacances, c’est comme une parenthèse hormonale. On « essaie » le type un peu sexy que l’on snoberait si on le voyait sortir du bureau en costume Marks and Spencer élimé. Mais là, avec juste ses baskets et ses tatoos, il est parfait. Dire que c’est un accessoire de vacances, c’est pas cool, mais c’est quand même un peu ça.
Dans le meilleur des cas, vous auriez pu dire à Hans, Berlinois, 4 jours d’extase et si peu de sommeil, rencontré à Marseille, que vous le voulez à vos côtés pour les 30 prochaines années, mais ne vous ne l’avez pas fait. Est-ce le résultat d’une rupture très douloureuse qui vous empêche d’agir ? Si oui, faites-vous aider par un psychologue professionnel. L’idée, c’est d’être certain de ne pas fuir quand ça pourrait être merveilleux. Et surtout de ne pas traîner un sac à dos de souffrances lourdes qui vous limitent à de courts moments de bonheur. Vous méritez mieux !
J’entrouvre mes chakras
Certains garçons cumulent les coups de cœur à durée courte, sans donner la priorité à aucune histoire, en plaçant leurs propres désirs au centre de chaque décision. Leurs phrases commencent par « moi je » et ils disent souvent « oui, mais moi » quand on tente de leur parler d’un souci. On connaît tous un cas comme ça, égoïste, pseudo-épanoui. Cette façon d’être prive de jolis instants de complicité et d’échange.
Alors pour ne pas s’isoler dans les souvenirs, on peut proposer à ce garçon rencontré pendant les vacances de passer nous rendre très vite visite. C’est incertain, le désir sera là, ou pas, ça sera magique ou juste affectueux, mais ça permettra de se replonger dans le réel. Avec ses charmes, ses doutes et surtout cette montée d’adrénaline d’avant la rencontre, qui lui donne tant de saveurs et de promesses de bonheur à venir.