Témoignages : 5 endroits insolites où ils ont fait l’amour
Jock a demandé à nos témoins quels avaient été les endroits les plus originaux où ils avaient fait l’amour. Nous en avons sélectionné cinq. Vous n’allez pas être déçus. Visiblement, ils ont fait preuve d’audace, mais aussi d’une forme de romantisme…
William et Pierre : dans un décor de théâtre
William est décorateur. Souvent, il officie dans les théâtres : il est le roi de la fausse fenêtre, du lit amovible ou du bouquet de fleurs en plastiques. Un jour, il a décidé de proposer à Pierre, son mari, de le rejoindre dans un grand théâtre parisien alors qu’il finissait seul, son décor. « Il était tard, j’ai sorti une bouteille de champagne et deux coupes. Et nous avons fêté nos deux ans de mariage sur scène. La situation a beaucoup plu à Pierre puisqu’il m’a sauté dessus sur le faux lit qui trônait au milieu du décor. Nous y avons fait l’amour. C’était très inconfortable mais plutôt excitant… » On ne va plus regarder les scènes de théâtre de la même façon dorénavant.
José et David : dans une cabane en bois
David a construit une magnifique cabane pour ses neveux dans un arbre, à l’arrière de la maison de son frère. Il en est assez fier : ça fait de lui le meilleur tonton du monde. Alors que toute la famille était partie en vacances et qu’il devait passer arroser le jardin, il a invité son compagnon, José, à un pique-nique improvisé chez son frère : « On était vraiment deux gosses : on a tout trimballé dans la cabane, pour être à l’aise. On avait décidé de diner et d’y dormir. A peine les yeux fermés, José a eu l’idée saugrenue d’y faire l’amour. Il faisait chaud, ça avait un goût d’interdit comme quand nous étions gamins ! »
Jean-Pierre et Jean-Louis : dans les toilettes d’un train de nuit
Les deux compères vivaient ensemble depuis six mois. Ils avaient décidé de faire leurs premières vacances en amoureux et leur choix s’est porté sur Nice. Ils ont pris un train de nuit couchette à Strasbourg. Jean-Pierre se souvient très bien de cette expérience : « On n’était que deux dans notre compartiment. On a tout de suite imaginé plein de choses cochonnes. Sauf qu’à Belfort, est montée une famille complète qui s’est installée à côté de nous. C’était l’époque où l’on pouvait encore fumer dans les couloirs des trains. Jean-Louis était en train de crapoter quand il m’a tiré par le bras dans les toilettes. C’était le plan le plus rapide de notre histoire – on avait tellement peur de se faire surprendre… Mais c’était tellement bon. »
Stéphane et Nicolas : sur le bureau du patron
Un jour que Stéphane était d’astreinte au service informatique pour préparer le déménagement de la société où il travaillait, Nicolas, le responsable de l’équipe d’entretien, l’a surpris en train de regarder une vidéo porno (gay bien sûr) sur son ordinateur : « Ce qui était le plus drôle, raconte Stéphane, c’est qu’il est resté planté derrière moi à se tripoter comme dans certains films X. Sauf que je voyais son reflet dans la vitre devant moi. Quand il s’en est rendu compte, il s’est approché et m’a proposé d’aller ailleurs, dans un endroit plus safe. Il m’a emmené à l’étage du grand patron. Lui seul avait les clefs. On a fait l’amour sur le bureau. Je crois que je n’ai jamais été aussi excité… »
Philippe et Youssef : au Jardin du Petit Trianon à Versailles
Les deux hommes sont mariés depuis cinq ans. Philippe est dingue de Marie-Antoinette. Tout ce qui parle d’elle et raconte sa vie l’intéresse. Un après-midi, Youssef a demandé à son mari de lui faire une visite guidée du Château de Versailles. Philippe a bien entendu amené son homme jusqu’au Jardin du Petit Trianon, le paradis de Marie-Antoinette : « Nous étions seuls dans le parc et j’ai emmené Youssef dans un de mes endroits préférés : sous un saule ! Nous nous sommes embrassés longuement. J’étais le plus heureux des hommes. Nous nous sommes éloignés un peu à l’abri des regards pour faire l’amour dans un bosquet isolé. Enfin, pas tant que ça, car on a été surpris par les gardiens. Pas très gay-friendly. Mais on s’en moquait : on avait un souvenir merveilleux à nous… »