5 choses à savoir sur “Spamalot”, la comédie musicale des Monty Python de retour au Théâtre de Paris

Oyez oyez, chevaliers ! La comédie musicale culte des Monty Python est de retour au Théâtre de Paris. Et c’est toujours Pierre-François Martin-Laval (aka Pef) pour notre plus grand bonheur. Amateurs d’humour absurde et de fous rires, ce spectacle est pour vous !

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1 – Un spectacle dingue adapté des Monty Python

Sorti au ciné en 1975, Spamalot (Monty Python : Sacré Graal ! en français ) est vite devenu un film culte pour tous les amateurs d’humour décalé et absurde.

Vingt ans plus tard, Eric Idle, l’un des membres des Monthy Pyton décide de donner une nouvelle jeunesse à cette parodie de la légende du roi Arthur. Avec l’aide de John du Prez, il crée une comédie musicale détonante qui reprend les meilleurs moments du film original (des lapins tueurs aux noix de cocos légendaires) dynamisés par des détournements de classiques de Broadway.

Le résultat est un feel-good musical hilarant porté par des chansons très efficaces qui nous “font voir le bon côté de la life“.

2 – 28 ans de succès

Après une série de previews à Chicago, Spamalot arrive à Broadway le 14 février 2005 où le spectacle reste plus de trois ans à l’affiche. La mise en scène est alors signée Mike Nichols à qui l’on doit le film Le Lauréat mais aussi la mini-série Angels in America adaptée de la pièce de Tony Kushner. Spamalot est nommé 14 fois aux Tony Awards (l’équivalent de nos Molières) et remporte notamment le prix de la meilleure comédie musicale.

Un an plus tard, Spamalot fait sa première dans le West End à Londres avant d’être adapté un peu partout dans le monde. Dans la lignée des Producteurs, le show s’inscrit dans cette nouvelle génération de musicals comiques légèrement irrévérencieux qui, de The Book of Mormon à Avenue Q en passant par Something Rotten, apportent de la bonne humeur sur les planches.

©Thomas Nicolon

3 – Pierre-François Martin-Laval avait déjà monté le spectacle

Entre Pef et Spamalot, c’est une grande histoire d’amour. L’ex membre des Robins des bois avait déjà adapté en français cette comédie musicale en 2010 au Théâtre Comedia avant de la reprendre en 2013 à Bobino.

Près de 10 ans plus tard, il nous propose une nouvelle version remaniée… et encore plus réussie. On se délecte de ces passages où il arrive à transposer à la sauce française l’humour si particulier des Monty Python : gilets jaunes, Aya Nakamura, influenceurs sont aussi de la partie.

Si Pef retrouve l’armure du roi Arthur qui lui va comme un gant, il est accompagné d’une nouvelle troupe talentueuse qui sait autant donner de la voix que faire valoir son potentiel comique. Mention spéciale à Lauren Van Kempen extra en Dame du Lac !

4 – Une touche de gayté

Broadway ne serait pas Broadway sans une pincée de queer. Dans cet univers très viril d’armures et de chevaliers demeurent ainsi des petits cœurs sensibles qui ne demandent qu’à s’exprimer.

Attention SPOILERS ! Spamalot nous réserve notamment un coming out mémorable (on ne vous dira pas lequel) qui se finit en un tableau disco libérateur sur fond de YMCA. Vous ferez aussi la connaissance du Prince Herbert (le très bon Vincent Escure) qui, du haut de sa tour, rêve d’être sauvé par un preux chevalier au grand désespoir de son père.

5 – Spamalot sera aussi bientôt de retour à Broadway

La France n’est pas la seule à se délecter du retour du spectacle des Monty Python. Alors qu’était annoncée la nouvelle production au Théâtre de Paris, on apprenait le retour de Spamalot à Broadway, sur ses terres d’origine, à partir du 31 octobre prochain. Il s’agit du transfert d’une nouvelle version créée en mai dernier au Kennedy Center de Washington (lieu où naissent de nombreux futurs succès de Broadway). Au casting, on retrouve notamment Michael Urie, l’assistant gay de Ugly Betty.

On n’a pas fini d’entendre chanter les Chevaliers de la Table ronde.

Spamalot, de Graham Chapman, John Cleese, Terry GIlliam, Eric Idle, Terry Jones, Michael Palin , mis en scène par Pierre-François Martin-Laval. Depuis le 23 septembre au Théâtre de Paris
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